Marcoule: L'Employé Décédé Enterré dans un Cercueil Blindé

C'est curieux comme les media français ignorent la suite de l’accident nucléaire de Marcoule alors qu'un ouvrier espagnol de 51 ans est décédé et 4 autres employés blessés. C’est dans la presse espagnole qu’il faut rechercher des informations.

Ainsi selon le quotidien espagnol El Publico, l’employé qui est décédé, M. José Marin, a été contaminé et son cercueil, mis en terre samedi, est protégé par un blindage spécial. Sa famille n'a pas été autorisée à voir son corps. Le quotidien croit également savoir qu'aucune autopsie n'a été effectuée. Seuls les gendarmes, équipés de combinaisons de protection radioactive, ont eu accès au hangar où a eu lieu l'explosion.

Mort Brûlé par des métaux radioactifs

Selon les premières auditions, le four avait été remis le matin même en fonctionnement après plusieurs pannes et avait atteint 1.500 degrés. Mais la fusion du métal ne s'est pas faite, ce qui aurait conduit M. José Marin à intervenir à l'aide d'une barre à mine" sur le métal chauffé. C'est après son intervention qu'une boule de feu comme "un geyser de métal radioactif en fusion" l'a tué et brûlé grièvement son collègue.

Un Corps Radioactif dans un cercueil de plomb

Les sources judiciaires qui ont ouvert une information pour « homicide et blessures involontaires » ont indiqué au quotidien espagnol que le cadavre de José Marin est resté 48 heures dans le hangar avec le métal radioactif dans le corps. Ils ont confirmé que le cercueil était équipé d'une « protection anti-radioactive légère ». Et selon un enquêteur, si le corps n'a pas pu être présenté à la famille, c'est parce qu'il ne pouvait pas être décontaminé.

Le jour même de l'accident EDF s'était montré rassurant : « C'est un accident industriel, pas nucléaire. Il n'y a pas de rejet radioactif et a priori, il n'y en aura pas. » La Criirad avait confirmé que selon ses relevés, que tout était normal dans les environs de la Centrale.

Dans le deuxième communiqué de l'ASN, le gendarme du nucléaire français assurait que «aucune contamination n'a été constatée : les blessés ne sont pas contaminés ».  (voir l'annonce officielle)

Mais les gendarmes français auraient raconté aux journalistes espagnols : «Par chance, notre commandement nous a protégés en nous empêchant de rentrer dans le secteur et d'attendre les unités du risque nucléaire-radiologique-bactériologique-chimique».

Un deuxième ouvrier grièvement brûlé et contaminé

Le deuxième blessé grave, un jeune employé a également été touché par le métal en fusion à 1’300 °C. Il se trouverait entre la vie et la mort, brûlé au troisième degré sur 85% du corps. D’abord soigné dans l’hôpital civil du CHU de Montpellier, il a été transféré dans l’hôpital militaire de Percy-Clamart, qui dépend du ministère de la Défense et de l’Armée.  

Le fait que cet employé soit transféré dans un hôpital militaire peut donner un indice sur le combustible nucléaire qui se trouvait dans ce four. De voix annoncent du plutonium, mais si tel est le cas, cette information sera classée « secret défense » avec la bénédiction des médias français.

 

 

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