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Bioénergie : la chlorophylle good ?

Par Thomas Norway – Le soleil ça permet aussi de faire pousser des trucs comme des arbres, de l’herbe, des pastèques ou des pommes de terre. La biomasse, si elle n’est pas détruite par des pluies diluviennes, un nuage de sauterelles, un incendie, le manque d’eau, des ravageurs locaux ou importés et bien ça a l’air sympa de loin quand même pour produire de l’énergie utile aux humains ou des balades aussi champêtres que romantiques.

Mais de près, avec des chiffres et des calculs, est-ce que la bioénergie serait pertinente pour la transition des sociétés humaines ?
A vos calculettes et règle de trois : 5,4,3,0

Les moulins d’acier et de béton

Par Thomas Norway – Le soleil en direct ça donne des coups de soleil, des arbres, des trucs comestibles et des masses d’air chaud qui sont remplacées par des masses d’air froid et vive le vent. Selon le lieu, la saison, l’heure et l’âge du capitaine, il y a plus ou moins de vent et plus ou moins souvent ce qui implique une rentabilité spécifique à un lieu donné. Tout ça pour dire que le vent, c’est comme les montagnes, y en a pas partout pareil.

Oui mais donc, est-ce que ces moulins d’acier changent la donne pour la transition énergétique ? Et bien ça dépend…

Energie Hydraulique : les moulins de béton et d’acier

Thomas Norway – Le soleil en direct ça donne: des coups de soleil, des arbres, des trucs comestibles et des investissements pas forcément pertinents parce que le soleil, ce n’est pas une énergie super dense au m² et assez variable sur la journée qui comporte malheureusement aussi une nuit, souvent trop courte quand on a des enfants.

Cependant comme l’environnement continue encore d’être un peu sympa avec les humains, alors qu’ils lui mènent la vie dure et qu’il le fait savoir de manière pas super agréable (ouragans, tornades, inondations, sécheresse, k-pop…), il nous concentre une partie de l’énergie solaire sous forme de pluie, de neige et de glaciers.  Dans quelle mesure peut-on compter sur ces moulins de béton et d’acier pour une éventuelle transition énergétique ?

Le nucléaire, la bonne affaire ?

Par Thomas Norway – L’énergie nucléaire est pour le moment une épine de la taille d’un javelin prêt à exploser dans le pied des Français et de leur Président mi-amish mi-licorne. Un objet de discorde pour les allemands qui vont devoir aller au charbon pour argumenter. Un objet d’inquiétude pour pas mal de monde à propos d’une centrale nucléaire prise entre les feux croisés de deux belligérants en mode "c’est pas moi, c’est lui !"

Une monnaie d’échange iranienne, un sushi japonais, un combustible qui se vend à l’abri des sanctions et une bonne occasion pour Jean-Marc Jancovici de sortir l’une ou l’autre punchline chère à son fan-club.

Produire beaucoup et pas cher avec une énergie et une mobilité pas chères

Par Thomas Norway – Produire beaucoup et pas cher avec de l'énergie pas cher et beaucoup de main-d’œuvre pas chère pour faire pas cher. Voilà, résumé en quelques mots, les fondements de notre système économique mondial.

Cependant, un problème majeur actuel c’est que ça pollue un chouïa (dont du CO2) et une solution pourrait être d’électrifier l’ensemble du secteur du transport. Est-ce qu’en électrifiant les transports et surtout les véhicules particuliers, ne serions-nous pas en train de lâcher la proie pour l’ombre ? Mais au fait, quel est le rôle du transport ?

Energie : la Galère de l’énergie solaire

Par Thomas Norway – Le soleil est un astre qui anime les humains depuis fort longtemps au travers d’histoires, de mythes, de religions, de discussions autour de la machine à café et de rêves de sociétés futuristes alimentées uniquement par son énergie infinie et sans conséquence.

Toute la question est de connaître les éventuelles limites physiques à cette énergie primaire bas-carbone qui laverait nos sociétés plus vert que vert et disponible en senteur : dogmatisme, greenwashing ou sobriété.  En effet, comme pour tout produit, il faut bien lire les petites lignes car, tôt ou tard, quelqu’un doit toujours payer l’addition.

De la croissance du charbon aux guerres mondiales

Par Thomas Norway – Au 19è siècle, Une partie de la paysannerie a trouvé le chemin des manufactures et des mines. Les productions décollent. La bourgeoisie industrielle naissante s’empresse de remplacer les animaux de trait par des machines, les rivières par des chemins de fer et de faire partir les voiles en fumée car… on n’arrête pas le progrès, même lorsque celui-ci conduit à une guerre mondiale, pour le plus grand bonheur de pas grand monde.

Quelles époques, que d’exemples! On ne sait plus où donner de l’EROI et surtout de l’efficacité. Comme l’aspirine, c’est effervescent mais le mal de tête arrive après.

La croissance est contrainte par le EROI (le taux de retour énergétique)

Par Thomas Norway – La croissance ne vient pas de nulle-part, elle découle certes de l’innovation mais reste subordonnée aux surplus d’énergie qu’une société peut générer. Le supermarché ne remplit pas par conviction au contraire de ce qu’un hippie de l’antiquité multiplicateur de pains prônant l’amour et le partage proposait ou par multiplication de bouts de papier aux nombres, symboles et couleurs aussi divers que variés.

Mais d’où vient cette satanée croissance ? car “tous les gouvernements promettent la croissance sans expliquer d’où elle vient” selon Matthieu Auzanneau.

L'énergie qui donne la patate! Aller au charbon pour la révolution industrielle

Par Thomas Norway – Aaaahhhhh la révolution industrielle, cette période du début du "no limits" où prospèrent les ouvriers, les manufactures, le train et les marchandises à bas prix et durant laquelle naissent la classe bourgeoise industrielle et le smog. Mais également une excellente occasion de mettre l’influence du EROI en pratique et en exergue. Pour ce faire, la pomme de terre sera notre amie durant toute cette rubrique!

Si le EROI diminue (Taux de Retour Energétique), il faut plus d’énergie pour le même résultat. Si celui-ci augmente, c’est l’inverse : il faut moins d’énergie et donc moins de gens et de temps.

Energie : Dans la physique les miracles n’existent pas

Par Thomas Norway - La fin de l’âge de pierre ne s’est pas terminée par la disparition des pierres. La fin de l’âge du pétrole ne se terminera pas par la disparition du pétrole. Cependant, les extractions de gaz et de pétrole, comme dans toutes les autres matières premières, nécessitent de plus en plus d’efforts et d’énergies.

A l’image de la devise des jeux olympiques, la société humaine cherche son énergie plus profondément, plus loin et plus épars. L’efficacité technologique ayant également des limites, on se retrouve devant l’obligation de mettre de plus en plus d’énergies pour en obtenir de moins en moins en retour et ça… c’est ballot.

Thomas Norway

  C'est avec un très grand plaisir que d'accueillir le génial et hyper compétent Thomas NORWAY dans 2000Watts.org. Thomas est un spécialiste en systémique des énergies. Avec un certain humour, il est capable de simplifier et de rendre le monde de l'énergie plus digestible et compréhensible.

Thomas a une vue décalée sur le monde de l'énergie car il le voit d'un point de vue qui n'est pas conventionnel. C'est un très grand honneur de le compter dans notre équipe et nous espérons qu'il captera votre attention et qu'il ouvrira de nouvelles portes et vues sur le domaine passionnant de l'énergie.

 

Thomas se décrit :  "Je ne suis pour ou contre aucune technologie, je suis pour la compréhension du problème et l’acceptation démocratique des conséquences de nos choix."

 

 

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 Laurent Horvath
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