Gaz: l'Algérie demande de diminuer la production
L’Algérie, l’un des 3 plus grands exportateurs de Gaz vers l’Europe, a demandé aux Pays Producteurs de Gaz (FPEG) de diminuer leur production dans le but d’augmenter les prix sur les marchés.
C’est la première fois que le ministre algérien de l’énergie, Chalkib Khelil, fait cette demande de manière ouverte. Les prix sont en effet à la baisse à cause d’une surproduction.
Si le Qatar et la Russie s’associent à la demande algérienne, le marché pourrait être entièrement modifié et pousser les prix vers le haut.
Selon Chalkib Khelil, le prix idéal serait multiplié par 3 de 13 à 14$ l’unité (million Birthish thermal) alors que les prix actuels aux USA sont de 4,3$.
Chalkib Khelil proposera ce plan en avril à la réunion des Pays Exportateurs de Gaz (FPEG) à Orange, Algérie. A contrario de l’OPEP, les pays exportateurs de gaz n’ont jamais réussi à s’entendre pour cartelariser le gaz.
Les prix sous pressions
La crise a fortement diminué la demande de gaz et, pour ne rien arranger, les USA ont réussi à augmenter leur production pour devenir le premier producteur mondial devant la Russie.
Cependant, il sera difficile de convaincre le Qatar de diminuer sa production de gaz liquide. Ce pays qui exporte sa production par tanker, au lieu de pipeline, vient d’investir plusieurs milliards de dollars pour augmenter sa production.
De l’autre côté, la Russie, malgré la demande de Vladimir Poutine en décembre 2008, hésite souvent à renoncer à des parts de marchés.