Pétrole: Belle Poussée de Fièvre à New York
Les prix du pétrole ont fini hier lundi en forte hausse, atteignant un record depuis le 3 août 2011 à New York. On vous évite le blah, blah sur la faiblesse du dollar, la Grèce et les manigances de Goldman Sachs pour manipuler les cours. Bref, le baril de light sweet crude a bondi de plus de 4 dollars à 91,75 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a conclu à 111,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange, en hausse de 1,92 dollar par rapport à la clôture de vendredi et 11$ de plus par rapport au début du mois. Belle performance!
Toujours la Chine
La Chine a fait état d'une reprise au mois d'octobre de l'activité manufacturière chinoise, après trois mois de contraction successifs.
Ceci peut signifier soit que la demande en pétrole a nettement progressé, soit que les Chinois sont en train de puiser dans leurs réserves, qui vont devoir être remplies de nouveau.
De leur côté, les Américains devraient enfin mettre les voiles de l'Irak. Le président américain Barack Obama a annoncé vendredi que les Etats-Unis comptaient retirer leurs 39'000 soldats d'Irak d'ici la fin de l'année. Cette excellente idée va certainement soulager la dette américaine, mais ralentir la production pétrolière irakienne. Nous ne pouvons pas tout avoir!
De son côté, la Libye libérée va pouvoir lentement reprendre sa production, mais rien n'est moins sûr.
L'Arabie dans une situation délicate
La situation en Arabie saoudite est devenue délicate durant le weekend. Le premier producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et le deuxième production au monde pourrait avoir un problème de succession.
Le décès samedi du prince héritier saoudien Sultan ben Abdel pourrait révéler des problèmes de succession à la tête du royaume saoudien. L'actuel leader de l'Arabie le Roi Abdallah, 87 ans, va devoir bientôt laisser sa place. Comme dit le dicton: dans un héritage, plus il y a d'argent, moins c'est facile. Et là, il y a beaucoup d'argent!
Pour la petite histoire, le Vice-Président des USA, Joe Biden, s'est rendu à l'enterrement afin de soigner les bonnes relations entre les deux pays amis.