Nucléaire Iranien: La Chine demande du pétrole
Le président américain Barak Obama a proposé d’aider la Chine à maintenir son approvisionnement de pétrole et de gaz, si l’Iran décidait d’interrompre ses livraisons de pétrole et de gaz en représailles de sanctions par la Chine.
La Chine reste seule à prôner encore officiellement la voie du seul dialogue avec Téhéran, l'un de ses principaux fournisseurs en pétrole alors que les autres membres du groupe prônent une nouvelle vague de sanctions contraignantes.
Selon la chancelière allemande Angela Merkel à Washington, la Chine "va dans le bon sens" dans le processus mis en route pour faire renoncer l'Iran à son programme nucléaire controversé, mais il n'est pas encore acquis qu'elle participe à des sanctions, a estimé mardi 13 avril 2010.
L'Allemagne fait partie du groupe des Six tentant d'obtenir de l'Iran l'abandon d'un programme nucléaire soupçonné d'avoir pour but de doter Téhéran de la bombe atomique, au côté des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie).
Réduction des matières nucléaires vulnérables
Les participants au premier sommet sur la sécurité nucléaire à Washington se sont engagés mardi à sécuriser, en quatre ans, "toutes les matières nucléaires vulnérables" de manière a réduire la menace du terrorisme nucléaire, selon un communiqué commun.
"Nous saluons et rejoignons l'appel du président Barack Obama en vue de sécuriser en quatre ans toutes les matières nucléaires vulnérables en oeuvrant ensemble à améliorer la sécurité nucléaire", indiquent les participants dans le texte obtenu par l'AFP.
"Les participants s'engagent à renforcer la sécurité nucléaire et à réduire la menace de terrorisme nucléaire", poursuivent-ils, ce qui passe selon eux par "des actions nationales responsables et une coopération internationale soutenue et efficace". Les participants n’ont pas indiqué comment ils allaient protéger les centrales nucléaires productrices d’électricité de toute menace terroriste.
34 tonnes de plutonium
Ils ont aussi réaffirmé leur appui à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en soulignant son "rôle essentiel".
La Russie prévoit de dépenser jusqu'à 2,5 milliards de dollars pour supprimer 34 tonnes de plutonium. Mais les dépenses seront compensées par la production de combustibles nucléaires pour les centrales nucléaires à travers le monde. Cette production de combustibles représente le 40% de la consommation annuelle.
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